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La chirurgie bariatrique et le contrôle du diabète

La chirurgie bariatrique et le diabète

La chirurgie bariatrique et le diabète : C’est une intervention qui mène à une perte de poids chez des patients qui souffrent d’une obésité sévère. D’autre part la chirurgie bariatrique a un deuxième bénéfice : elle améliore le contrôle de la glycémie des patients qui souffrent également de diabète de type 2, avant même qu’ils aient maigri.

La chirurgie bariatrique et le diabète

La chirurgie bariatrique est considérée comme une chirurgie de type lourd, elle est conseillée en dernier recours dans le traitement d’une obésité sévère. Elle vise à réduire la quantité des aliments absorbés à travers le système digestif, pour diminuer les apports caloriques consommées chaque jour. Quelle que soit la technique utilisée (la sleeve gastrique, anneau gastrique ou le bypass gastrique), l’estomac sera réduit et par conséquent ne peut plus contenir qu’une faible quantité d’aliments. L’intervention permet le plus souvent d’obtenir une perte de poids importante en quelques mois.

Il est connu que pour maigrir, il faut bien arriver à un contrôle glycémique bien précis en cas de diabète de type 2. Mais de manière étonnante, les personnes atteintes d’obésité et de diabète qui sont opérées voient leur glycémie s’améliorer bien avant que leur perte de poids ne soit effective. Cela signifie que la chirurgie a un effet sur la glycémie indépendant de la perte de poids.

Une production accrue par l’estomac

La chirurgie de l’obésité est basée sur l’élimination passée par seulement une partie de l’estomac. Alors qu’on pensait jusque-là que la sécrétion de GLP‑1 avait principalement lieu dans le côlon et l’iléon, une étude nous a dégagé que des cellules qui produisent l’hormone étaient naturellement présentes dans l’estomac de rats minces, libérant l’hormone en petite quantité. Si ces rats deviennent obèses, les cellules en question perdent leur sensibilité au glucose et la production de GLP‑1 se tarit. Mais lorsqu’on retire aux animaux une partie de leur estomac, ces cellules se mettent à proliférer et redeviennent sensibles au glucose, entraînant une augmentation du taux de GLP‑1 circulant, capable d’agir au niveau gastrique.