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Attention aux complications de la chirurgie bariatrique à long terme

Complications de la chirurgie bariatrique

Complications de la chirurgie bariatrique : Ce type de chirurgie esthétique est devenu de plus en plus pratiquée, tout chirurgien esthéticien aura des personnes opérées dans sa patientèle. Des complications nutritionnelles et métaboliques potentiellement graves peuvent survenir plusieurs années après la chirurgie, et leur diagnostic n’est pas aisé. Quand évoquer une carence nutritionnelle ? Quels signes d’alerte ? Comment prévenir les complications ?

A propos de la chirurgie bariatrique

La technique de la chirurgie bariatrique est la méthode la plus efficace en termes de perte pondérale durable et de réduction de la morbi mortalité associée à l’obésité (diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, cancers). Au-delà de la perte pondérale, ses bénéfices métaboliques s’expliquent également par les modifications profondes de l’anatomie et de la physiologie digestives qu’elle entraîne. Néanmoins, ces modifications favorisent des carences en oligo-éléments et vitamines qui peuvent être précoces ou survenir longtemps après la chirurgie et conduire à des complications sévères et irréversibles.

À l’inverse des complications chirurgicales dont le tableau clinique peut être bruyant (fistule, hémorragie, hernie interne), leur diagnostic est difficile car leur expression clinique est insidieuse.

Complications de la chirurgie bariatrique

On trouve que l’obésité peut posséder quelques complications et c’est dû pour différentes raisons (comme la séquestration de vitamines liposolubles dans le tissu adipeux, augmentation du métabolisme oxydatif, et encore plus). Après une intervention de chirurgie bariatrique, ces complications peuvent s’aggraver ou apparaître en raison des changements physiologiques dus aux montages mal absorptifs, mais sont également possibles en l’absence de dérivation, du fait d’une réduction importante de l’apport calorique, d’une aversion pour certains aliments ou groupes d’aliments (viande, poisson, produits laitiers), de vomissements prolongés, ou du non-respect des conseils alimentaires et des prescriptions de micronutriments.

En effet, bien que l’observance des supplémentations en vitamines soit acceptable durant 6 mois, elle chute à 50 % chez les adultes et 27 % chez les adolescents à plus long terme. Dans la plupart des cas, les déficits en fer, vitamines B12 et D sont les plus courants. Les carences en zinc sont fréquentes, mais leur signification clinique est incertaine, alors que les carences en vitamine B1, moins fréquentes, ont des conséquences neurologiques potentiellement graves. Après les procédures mal absorptives, d’autres carences plus rares peuvent être observées, qu’il faut rechercher en fonction de la présentation clinique.