Aujourd’hui plus d’obésité et de diabète

Comme de nouvelles connexions cérébrales ont été créées, elles ne se dissiperont pas aussi rapidement et persisteront après l’essai de huit semaines. Chez l’homme primitif, la création de ce stimulus induit était fonctionnelle, car elle poussait à la recherche d’aliments riches en calories, ce qui aidait à la survie lorsque la nourriture était très rare. Mais aujourd’hui, ce stimulus conduit à une épidémie croissante d’obésité et de cas de diabète.

Alimentation addictive

Plusieurs scientifiques ont également observé que cette pulsion est similaire au comportement et aux caractéristiques neurobiochimiques associés aux drogues, d’où l’idée que l’on puisse parler d’addiction alimentaire. Manger comme une drogue. Le cerveau consomme plus d’énergie que n’importe quel organe humain et le glucose est sa principale source de « carburant ». Mais si ce « carburant » est trop abondant, il peut avoir des effets négatifs tels qu’une altération des capacités cognitives et une diminution de la maîtrise de soi : pour de nombreuses personnes, un peu de sucre stimule l’envie d’en consommer davantage.

En prenant en compte cette addiction, nous mettons à la disposition de nos patients une équipe pluridisciplinaire pour accompagner le patient dans sa démarche de perte de poids et réussir sa chirurgie bariatrique.

La nourriture comme le sexe et les drogues

Pour mieux définir la « réponse de récompense », il convient de dire qu’elle est activée face à une gratification telle que la nourriture, le sexe, les drogues et que l’activation de cette voie crée un lien entre les sensations de plaisir et le comportement, ce qui poussera à répéter ce comportement à l’origine du plaisir. Cela augmente également la sensation de faim, ce qui n’est pas le cas avec les aliments à faible teneur en glycémie. Exactement, plus sain.